Au cours du mois de mai 1999, cinq jeunes d'un collège de Romans (Drôme) sont transportés aux urgences du centre hospitalier de la ville à la suite d'une tentative de suicide. Cette succession de passages à l'acte, sans lien entre eux, alerte Damien Veyrier, assistant social du service de pédiatrie. « Je venais tout juste de prendre ce poste et je me suis demandé, avec ma collègue de l'établissement scolaire, ce qui se passait. Ne connaissant pas grand-chose au suicide de l'adolescent, nous avons décidé de créer un groupe de réflexion. »
Composé de cinq assistants sociaux et d'une éducatrice spécialisée appartenant à trois institutions différentes (l'hôpital, le conseil général, l'Education nationale), ce « groupe de prévention de la récidive » (1) s'attache dans un p
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