A l'occasion de la clôture du congrès de la FNATH (association des accidentés de la vie) le 19 septembre, la secrétaire d'Etat aux personnes handicapées, Marie-Thérèse Boisseau, a confirmé la simplification, dans le cadre de la réforme de la loi de 1975, de l'allocation aux adultes handicapés (AAH), qu'elle juge « peu lisible ».
Elle propose une prestation à deux étages. Le premier correspondra « aux ressources pour vivre » et devrait être légèrement supérieur au revenu minimum d'insertion. La personne handicapée qui ne travaille pas percevra intégralement cette nouvelle allocation tandis que celle qui exercera une activité professionnelle pourra la cumuler avec ses revenus « dans des conditions beaucoup plus favorables qu'actuellement », a expliqué la secrétaire d'Etat. A cette ressource de base, s'ajoutera « un forfait [...] destiné à couvrir les surcoûts que la vie courante impose à une personne handicapée ». Le handicap générant en effet des dépenses supplémentaires par rapport à celles que supportent les personnes valides .
Au total, cette nouvelle allocation qui sera versée sous condition de ressources, comme aujourd'hui, « sera au moins égale et je l'espère supérieure à l'AAH » actuellement perçue, a ajouté Marie-Thérèse Boisseau.