Deux ans après l'explosion de l'usine AZF de Toulouse, la caisse nationale de l'assurance maladie dresse un premier bilan de sa contribution, qu'elle juge satisfaisante, à la prise en charge et au suivi des victimes de la catastrophe.
Fin juillet, sur les 5 732 personnes qui avaient demandé une indemnisation, 2 363 ont été prises en charge au titre de la législation sur les accidents du travail (1). 1 986 d'entre elles pour une incapacité permanente (inférieure ou égale à 9 % dans plus de 80 % des cas). Les 377 personnes restantes, encore en période de soins, n'avaient pas fait l'objet de l'évaluation de leurs séquelles pour bénéficier d'une indemnisation.
Compte tenu du contexte particulier, la CNAM a décidé d'étudier l'état de santé psychologique des victimes. Les études qu'elle a déjà menées auprès de 657 506 personnes résidant dans la Haute-Garonne ont démontré une « augmentation notable » du nombre de patients traités par psychotropes. En outre, la caisse s'est également engagée à suivre les victimes sur la durée.
(1) Les autres ont été prises en charge dans les conditions de droit commun.