Etudier « les voies et moyens opérationnels et, le cas échéant, institutionnels » permettant de rapprocher les acteurs de la politique de l'emploi et, par ce biais, de « garantir aux chômeurs un accompagnement individualisé de qualité ». Tel est l'objet de la mission confiée, le 17 septembre, par le ministre des Affaires sociales, du Travail et de la Solidarité, à Jean Marimbert, ancien directeur des relations du travail, qui doit faire des propositions en ce sens avant la fin janvier 2004.
Pour François Fillon, au-delà de la mise en œuvre du plan d'aide au retour à l'emploi (PARE) qui a déjà permis de renforcer la collaboration entre l'ANPE et l'Unedic, « il apparaît tout particulièrement utile de renforcer les synergies » entre ces deux opérateurs afin de fournir « le bon service à la bonne personne au bon moment », dans l'esprit des lignes directrices pour l'emploi définies au niveau européen (1).
Jean Marimbert doit également réfléchir aux moyens d'encourager « le renforcement du travail en réseau avec l'AFPA, l'APEC, l'Agefiph et les missions locales pour l'emploi ». Ce, notamment, « dans la perspective d'une ouverture du marché du placement qui mettra fin à un monopole, en pratique inappliqué, et qui doit s'accompagner d'une consolidation de la capacité d'intervention publique au bénéfice des demandeurs d'emploi ». Présentant, le 23 septembre, sa feuille de route pour les années 2003-2006 aux parlementaires de l'UMP, le Premier ministre a d'ailleurs confirmé vouloir réformer l'ANPE en supprimant son monopole de placement pour rendre le service public de l'emploi plus « efficace ».
Enfin, la mission devra porter « une attention particulière à l'évolution souhaitable des relations entre l'ANPE et l'Unedic d'une part, les collectivités territoriales d'autre part ».
(1) Voir ASH n° 2306 du 11-04-03.