Le 16 septembre, le ministère des Affaires sociales a annoncé qu'il débloquait 40 millions d'euros pour faciliter le retour dans leur lieu de vie habituel des personnes âgées hospitalisées en raison de la canicule. Ces crédits, selon le communiqué du ministère, se répartissent à hauteur de 13 millions d'euros pour les services de soins infirmiers à domicile et de 27 millions d'euros pour les maisons de retraite médicalisées. Ils doivent « servir à financer les heures supplémentaires ou les remplacements de personnels » et répondre « aux besoins immédiats en crédits d'assurance maladie des services et établissements médico-sociaux concernés ».
Cette mesure d'urgence, qui sera mise en œuvre selon des modalités qui seront précisées aux préfets par instruction, est prise sans attendre les dispositions qui seront arrêtées dans le plan « Vieillissement et solidarités » prévu pour le début du mois d'octobre (1) . Elle exclut, de fait, les structures financées par d'autres moyens, en particulier d'aide ménagère (sur la déception du secteur, voir ce numéro).
(1) Voir ASH n° 2322 du 29-08-03.