A mesure qu'approche l'échéance du 1er janvier 2004, date de la mise en application des avenants à la convention d'assurance chômage signés le 20 décembre 2002 (1), les protestations des associations de chômeurs s'amplifient. Selon les dernières estimations de l'Unedic, de 150 000 à 180 000 personnes de moins de 50 ans devraient en effet perdre leur allocation à cette date, par suite de la réduction de la durée maximale d'indemnisation de 30 à 23 mois (sur un total de 2 524 000 chômeurs indemnisés à la fin juillet 2003). En deux ans et demi, 500 000 allocataires pourraient être touchés (2).
La CGT-chômeurs lance une pétition pour réclamer à nouveau la renégociation de ces avenants (3). Le Mouvement national des chômeurs et précaires revendique toujours une réforme d'ensemble de l'Unedic. Quant à AC !, elle organise permanences et réunion publique pour les « recalculés » (4).
(1) Voir ASH n° 2298 du 14-02-03.
(2) L'Unedic annonce aussi que le déficit prévisionnel de 3,3 milliards d'euros pour 2003 sera dépassé avec la révision à la baisse des perspectives de croissance.
(3) Disp. sur
(4) AC ! : 42, rue d'Avron - 75020 Paris - Tél. 01 43 73 36 57.