Une circulaire du ministère de la Jeunesse, de l'Education et de la Recherche présente les modalités de mise en œuvre de la validation des acquis de l'expérience (VAE) pour les diplômes à finalité professionnelle. Pour ces titres, ce sont en effet les services académiques qui organisent et gèrent la procédure mise en place par la loi de modernisation sociale (1). Trois fonctions leur sont assignées : l'accueil et l'information des demandeurs, la validation ainsi que l'accompagnement du candidat.
Il importe, souligne notamment la circulaire, que les personnes ne s'engagent pas dans le processus de VAE sans disposer de toutes les informations nécessaires. Dans ce sens, elles doivent pouvoir bénéficier d'une étude personnalisée de leur demande. Les académies ont développé depuis 1994 ce type de service dans le cadre de la mise en œuvre de la validation des acquis professionnels, rappelle la circulaire. « Forts de leur notoriété et de l'expérience acquise », les dispositifs académiques de validation des acquis (DAVA) seront renforcés à cet effet dans leurs missions d'accueil et d'information.
Quant à l'accompagnement, qui n'est pas obligatoire, il se situe en aval de l'information et de l'étude personnalisée de la demande de validation. Le ministère juge « essentiel que le demandeur puisse, s'il le désire, bénéficier de ce service qui peut l'aider, d'une part à constituer un dossier facilitant le traitement des données par le jury et à préparer l'entretien, d'autre part à bâtir la suite de son parcours vers le diplôme ». Cet accompagnement prendra notamment la forme d'entretiens d'aide individuels ou d'ateliers méthodologiques.
Plus généralement, la circulaire demande qu'une « attention toute particulière soit portée aux publics a priori les plus éloignés de la qualification ».
(1) Voir ASH n° 2262-2263 du 17-05-02.