Après un appel à projets lancé en mars auprès des collectivités locales, ce sont finalement 13 projets qui ont été sélectionnés pour expérimenter, dans les prochaines années, une carte de la vie quotidienne destinée à faciliter les démarches des usagers tout en améliorant l'efficacité des services publics et administratifs. C'est ce qu'a annoncé, le 9 juillet, le secrétaire d'Etat à la réforme de l'Etat.
Selon Henri Plagnol, cette carte, qui sera dans la plupart des cas à puce, pourra offrir trois types de services, simultanément ou progressivement. Tout d'abord, elle permettra aux élèves et aux étudiants de payer, grâce à un compte famille associé à la carte, des services tels que la restauration scolaire ou des photocopies, d'accéder à des équipements (médiathèques, piscines...) et, éventuellement, d'emprunter les transports en commun. La carte pourra également prendre la forme d'une carte de transport destinée à tous et autorisant, le cas échéant, l'accès aux infrastructures de loisirs de la collectivité. Dernière fonctionnalité explorée : une carte d'authentification et de contrôle d'accès, pour l'ensemble de la population, utilisable pour des services matériels (restauration collective, équipements sportifs et culturels) et des actes administratifs dématérialisés (signature de formulaires sur Internet, accès aux comptes fiscaux et sociaux...).
D'autres utilisations sont imaginables, a précisé le secrétaire d'Etat, par exemple l'accès par les familles aux dossiers les concernant dans les caisses d'allocations familiales et les centres sociaux. Parmi les projets retenus, notons d'ailleurs celui du conseil général des Yvelines qui prévoit, en collaboration avec les centres communaux d'action sociale et les établissements médico-sociaux, d'utiliser la carte Vitale dans le cadre d'un procédé de dématérialisation du traitement des demandes d'allocation personnalisée d'autonomie.