Recevoir la newsletter

Mise en place de la commission Stasi sur la laïcité

Article réservé aux abonnés

« Ce qui est en jeu au travers du débat sur le principe de laïcité, [...] c'est notre capacité à concilier l'unité nationale et la neutralité de la République avec la reconnaissance de la diversité [...] notamment [...]religieuse », a souligné le président de la République lors de l'installation, le 3 juillet, de la commission chargée de réfléchir sur le principe de laïcité (1).

Bernard Stasi, nommé à la tête de cette nouvelle instance, a déclaré ne pas vouloir « anticiper sur les propositions de la commission, qui doivent être collégiales ». Par ailleurs, l'ancien ministre centriste a insisté sur l'important travail de définition de la notion de laïcité, qui, dans son acception française s'entend, selon lui, comme « l'acceptation de la diversité de l'autre ».

Outre Bernard Stasi, la commission comprend des « personnalités de toutes sensibilités » afin d'aborder le sujet de manière apaisée. C'est ainsi que figurent parmi les 20 membres de la commission le député et maire socialiste de Dunkerque, Michel Delebarre, la sénatrice UMP maire de Garges- lès-Gonesse, Nelly Olin, le philosophe Régis Debray, le vice-président du Conseil d'Etat, Marceau Long, la médiatrice au ministère de l'Education nationale, Hanifa Cherifi ou encore le sociologue Alain Touraine. « Volontairement, il n'y a pas de religieux », a souligné le président de la commission.

(Décret n° 2003-607 du 3 juillet 2003, J.O. du 4-07-03)
Notes

(1)  Voir ASH n° 2318 du 4-07-03.

LE SOCIAL EN TEXTES

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur