Sur dix personnes embauchées par une structure d'insertion par l'activité économique (IAE) entre mars et juin 1999, sept occupent un emploi trois ans plus tard, indique la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) du ministère des Affaires sociales (1).
Plus précisément, 55 %bénéficient d'un emploi « classique » (dont la moitié en contrat à durée indéterminée), 16 % sont encore dans une structure d'insertion, 3 %suivent une formation, 19 % sont au chômage et 7 %en inactivité. Ce taux d'emploi est « comparable » à celui des bénéficiaires d'un contrat initiative-emploi (CIE), remarque la DARES, mais supérieur à celui des sortants d'un contrat emploi- solidarité (CES) ou d'un stage d'insertion et de formation à l'emploi (SIFE).
Parmi les personnes passées par l'insertion, les hommes travaillent plus souvent que les femmes, les jeunes que leurs aînés et les titulaires d'un diplôme que les non-diplômés, signe que « les freins traditionnels à l'emploi jouent aussi à la sortie des structures », relève l'étude. La situation apparaît plus favorable après un poste dans une association intermédiaire (54 % ont accédé à l'emploi classique) ou dans une entreprise de travail temporaire d'insertion (59 %) qu'au sortir d'une entreprise d'insertion (43 %).
(1) DARES - Premières synthèses n° 26-1 - Juin 2003.