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Le débat sur la réforme de l'assurance maladie est lancé

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« Notre système de santé est bon. Il ne faut ni le bouleverser ni, certainement pas, en changer [mais] l'assurance maladie doit se moderniser» Ainsi s'est exprimé Jacques Chirac, le 12 juin, à Toulouse, en ouvrant le congrès de la Mutualité française.

Deux jours plus tard, devant les mêmes mutualistes, Jean-François Mattei déclarait qu'il « serait aussi malsain qu'inutile de penser [...] à un grand chamboulement de l'assurance maladie [mais qu'il souhaitait] conduire posément, mais avec détermination, une succession d'adaptations dans le temps, sur la période de la législature », de l'assurance maladie. Le président de la République et le ministre de la Santé, de la Famille et des Personnes handicapées ont ainsi lancé le coup d'envoi de la réforme du système de santé, dont les grandes lignes devraient être présentées, à l'automne, dans le prochain projet de loi de financement de la sécurité sociale.

Tous deux ont appelé de leurs vœux l'institution d'une « nouvelle architecture » des responsabilités engageant tous les acteurs (sur les propositions de réforme de la Mutualité, voir ce numéro) et le développement de « nouveaux partenariats ». Ainsi que le retour du Medef au conseil d'administration de la sécurité sociale. Une invitation déclinée par son président, Ernest-Antoine Seillière, prêt à « contribuer à toute forme de réflexion » sur l'avenir de la sécurité sociale, mais « de l'extérieur ». Les responsables politiques ont aussi réitéré leur souhait d'instaurer une aide à la souscription de contrats individuels pour une généralisation de la couverture complémentaire santé.

Mesure phare proposée par Jean-François Mattei : la création d' « une sorte de Haut Conseil du remboursement  » chargé d'évaluer «  l'ensemble des actes de la vie médicale et paramédicale [...] sous l'angle du service médical rendu afin de justifier au plus près les raisons de sa prise en charge par nos systèmes d'assurance collective ».

Jacques Chirac a également souhaité le développement des réseaux de soins et le renforcement de l'autonomie des établissements de santé.

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