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Vingt-deux mesures « urgentes » pour la psychiatrie

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Cela fait des années que les professionnels de la psychiatrie dénoncent la crise grave de ce secteur confronté à une baisse de moyens depuis deux décennies, malgré l'augmentation de la demande de soins. Cela fait des années que leurs cris d'alarme (1) s'ajoutent aux nombreux rapports et aux déclarations d'intention des gouvernements sans que rien ne bouge. Ce ras-le-bol a été à nouveau exprimé par les 2 000 acteurs de la santé mentale (psychiatres, psychologues, infirmiers et assistants sociaux), réunis lors des premiers états généraux de la psychiatrie du 5 au 7 juin à Montpellier, organisés par la Fédération française de psychiatrie (2) avec les syndicats et les sociétés savantes concernés.

Dans un texte commun, les professionnels réclament « 22 mesures d'urgence pour la psychiatrie » et, en priorité, l'affectation d'un budget national particulier à cette discipline. Plan sur lequel ils comptent interpeller le président de la République. Si certaines de leurs demandes concernent spécifiquement les psychiatres, d'autres portent sur l'amélioration des conditions d'accueil et d'hospitalisation (augmentation du nombre de lits, développement des structures extra- hospitalières), le renforcement des moyens dévolus à la pédopsychiatrie, le soutien des initiatives associatives dans le cadre de la loi du 4 mars 2002 sur le droit des malades. Les professionnels réclament également la réaffirmation du secteur psychiatrique dans le cadre du volet santé du projet de loi de simplification administrative (3) et la création de nouvelles structures médico-sociales adaptées aux besoins des patients. L'aide aux plus exclus n'est pas non plus oubliée puisqu'ils demandent la dispense du paiement du forfait hospitalier pour les titulaires de l'allocation aux adultes handicapés (AAH) et des minima sociaux ainsi qu' « un accueil décent » et « une prise en charge appropriée » des sans domicile fixe qui présentent, pour 60 % d'entre eux, des troubles psychiatriques.

Notes

(1)  Voir dernièrement celui du collectif permanent pour la défense de la psychiatrie (CD. psy), ASH n° 2313 du 30-05-03.

(2)  Fédération française de psychiatrie : 9, rue Brantôme - 75003 Paris - Tél. 01 48 04 73 41.

(3)  Voir ce numéro.

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