Dispositifs nés respectivement en 1998 et en 2002, les classes- relais (1) et les ateliers-relais (2) ont vocation à recevoir « des jeunes sous obligation scolaire et permettent un accueil temporaire adapté des collégiens en risque ou en situation de marginalisation scolaire et sociale », rappelle une circulaire du ministre de la Jeunesse, de l'Education nationale et de la Recherche.
Elle en décline ensuite les modalités de pilotage au niveau local et national.
Au plan local, le rôle prépondérant du groupe départemental de pilotage est réaffirmé afin d'assurer l'essor du nombre de classes et d'ateliers-relais. A cette occasion, la circulaire invite les inspecteurs d'académie à se rapprocher des actions menées dans le cadre des projets éducatifs territoriaux et, tout particulièrement, des contrats éducatifs locaux (3).
A l'échelon national, un groupe de travail, composé de représentants de la direction de l'enseignement scolaire et de la direction de la jeunesse, est constitué afin d'assurer conjointement le suivi des projets d'ouverture.
La circulaire précise enfin que les soutiens apportés aux dispositifs relais peuvent prendre la forme d'emplois, d'heures ou de crédits, selon des modalités d'attribution fixées en annexe.
(1) Voir ASH n° 2298 du 14-02-03.
(2) Voir ASH n° 2297 du 7-02-03.
(3) Voir ASH n° 2294 du 17-01-03.