Les CEMEA refusent « le projet destructeur » de décentralisation des formations initiales du travail social. Et s'associent « au mouvement important qui se développe à partir des centres de formation au travail social » (voir ASH n° 2313 du 30-05-03). Contact :
L'Etat devrait procéder à une meilleure évaluation des dépenses d'insertion actuellement consenties par les conseils généraux pour les bénéficiaires du revenu minimum, demande l'Observatoire national de l'action sociale décentralisée. Pour son président, Pierre Méhaignerie, qui plaide pour la souplesse (et la suppression du seuil minimum de dépenses de 17 %) mais aussi pour une péréquation plus forte entre collectivités riches et pauvres, cette évaluation pourrait « lever les inquiétudes des associations ».
La CFDT demande au gouvernement de revenir sur le gel des budgets 2002 et 2003 en faveur de l'insertion « qui met en péril plus de 1 000 entreprises d'insertion et plus de 20 000 emplois ». Elle devait d'ailleurs descendre dans la rue, le 5 juin, lors de la journée nationale d'action organisée par la FNARS pour dénoncer « l'insécurité sociale ».
Le logement des personnes défavorisées fait l'objet d'un guide élaboré par l'Union nationale des centres communaux d'action sociale. Avec au sommaire, notamment, un rappel de la législation et une présentation des dispositifs existants en matière d'accès au logement des plus démunis. « Le guide de l'action sociale liée au logement » - Unccas : 6, rue Faidherbe - BP 568 -59208 Tourcoing cedex - 45 € (frais de port inclus). La retraitedes salariés handicapés (qui ont souvent une carrière courte) et celle des parents qui travaillent à temps partiel ou cessent leur activité pour garder un enfant handicapé inquiètent à son tour (voir ASH n° 2311 du 16-05-03) la Fédération APAJH, qui s'interroge sur les mesures envisagées à leur égard. Elle demande une évaluation de l'évolution actuelle des pensions de ces catégories sous l'effet de l'allongement des durées prises en compte pour leur calcul.
« L'écart reste trop important », estiment l'Uniopss et l'Unccas en évoquant les 80 millions d'euros obtenus en 2003 (sur les 183 attendus) par les établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes pour la signature de conventions tripartites engageant une meilleure prise en charge des soins. Elles demandent donc à leurs adhérents de se joindre à la journée de mobilisation nationale organisée le 18 juin par 16 organisations du secteur. Objectif : obtenir, en 2004, un rattrapage du retard accumulé (voir ASH n° 2313 du 30-05-03).