« La pension de réversion est constituée par une fraction de la pension de retraite que le conjoint décédé aurait dû percevoir et relève donc d'un droit ouvert par cotisations ; en conséquence elle ne saurait être assimilée à une aide sociale révisable périodiquement en fonction des ressources des intéressés », estime la Fédération des associations de conjoints survivants (FAVEC) (1). L'association, qui revendique 48 000 adhérents, réagit ainsi au souhait du gouvernement, dans le cadre de la réforme des retraites, de supprimer l'assurance veuvage et de transformer la pension de réversion en une allocation, versée sans condition d'âge ou de non-cumul avec un emploi et soumise à un plafond de ressources, contrôlé régulièrement (voir ce numéro). La FAVEC demande, pour sa part, l'alignement de l'ensemble des régimes de retraite sur celui de la fonction publique, c'est-à-dire « un taux unique de réversion sans plafond de ressources, ni révision, et sans condition d'âge ».
(1) FAVEC : 28, place Saint-Georges - 75009 Paris - Tél. 01 42 85 18 30.