Le tribunal de grande instance de Paris a demandé, le 20 mars, le prolongement de quatre mois de la période d'observation de l'Association nationale des communautés éducatives (ANCE) (1) qu'il a placée en redressement judiciaire le 16 janvier (2). Pendant cette période, l'association doit travailler à l'apurement de son passif, qui approche les deux millions d'euros. Dans cette optique, la cession du patrimoine et de l'activité de l'Institut de formation des travailleurs sociaux d'Echirolles (Isère), déjà décidée lors du congrès de Pau de mai 2002, devrait se concrétiser, explique René Bernard, président de l'ANCE.
Un budget 2003 en équilibre a, quant à lui, été arrêté par le conseil d'administration le 18 mars et approuvé par le comité d'entreprise. « On a resserré le projet associatif sur la fonction de centre de ressources et de recherche et de lieu d'échange sur les pratiques professionnelles », indique le président. La parution d'un bulletin mensuel de textes législatifs et réglementaires devrait cesser. Un « organigramme resserré en vue d'une réduction de la masse salariale » est également prévu.
(1) ANCE : 145, boulevard de Magenta - 75010 Paris - Tél. 01 44 63 51 15.
(2) Voir ASH n° 2300 du 28-02-03.