En dépit d'un contexte économique difficile, près de 205 000 personnes ont bénéficié d'une intervention de l'Agefiph en 2002, soit une progression de 7 % de son activité par rapport à 2001, selon les chiffres présentés lors de l'assemblée générale de l'association du 18 mars 2003.
On dénombre 102 000 bénéficiaires d'un bilan, d'une orientation ou d'une formation financés par l'Agefiph contre 89 200 en 2001. A ce titre, 22 250 personnes ont suivi une formation qualifiante ou pré-qualifiante et 2 250 une formation professionnelle dans l'emploi. En outre, près de 2 300 nouveaux contrats d'apprentissage et d'alternance ont été signés.
En matière de création d'activité, les résultats sont encourageants. De fait, le nombre de créations aidées par l'Agefiph continue de croître avec 2 543 porteurs de projets, soit une hausse de 13 %, alors que la situation stagne en France depuis plusieurs années.
Seul point négatif, l'accès à un emploi en milieu ordinaire est de plus en plus difficile, puisqu'il concerne 100 000 personnes handicapées en 2002 contre 107 000 en 2001 (1), comme le déplore la CFDT (voir ce numéro). Elles ont souvent été recrutées sur des emplois non qualifiés (43 % contre 31 % pour les valides). Parmi elles, 43 000 ont trouvé un emploi grâce aux structures Cap emploi. Ce réseau, avec 83 000 personnes accueillies, enregistre une hausse d'activité de 11 %, preuve qu'il est de plus en plus sollicité.
Par ailleurs, l'Agefiph indique qu'environ 398 millions d'euros ont été engagés en 2002 pour financer ses interventions. Une enveloppe donc en baisse puisqu'elle s'élevait à 412 millions d'euros en 2001.
Enfin, en réponse aux critiques émises par la Cour des comptes en janvier 2003 (2), le président de l'association, Rémi Jouan, a affirmé devant l'assemblée générale, « la volonté de ses administrateurs de donner [à l'association] plus de transparence ».
(1) Voir ASH n° 2296 du 31-01-03.