C'est un fait, la nouvelle convention collective des foyers et services pour jeunes travailleurs du 22 mai 2002 ne peut être étendue, en l'état. C'est pourquoi le Snefos-JT, côté employeurs, et la CGT, la CGC, la CFDT, la CFTC et FO, côté salariés, ont commencé le 4 mars, sous la présidence du ministère du Travail, de nouvelles négociations.
Au centre des discussions : les modifications - de pure forme, selon lui - apportées de manière spontanée par le syndicat d'employeurs entre le texte négocié (en date du 29 avril 2002) et le texte finalement signé le 22 mai (1). Une démarche qu'il a opérée avec l'aval de la CFDT, de la CFTC et de FO- tous trois signataires - mais sans en informer la CGT et la CGC. Ce qui s'est révélé, par la suite, être un obstacle juridique à l'extension de la convention.
C'est pour sortir de cette impasse que les partenaires ont entamé une nouvelle vague de négociations, sur la base du texte du 29 avril 2002. Logiquement, les trois syndicats de salariés signataires en mai (CFDT, CFTC et FO) devraient entériner de nouveau les aménagements du Snefos-JT. La CGT et la CGC espèrent, en revanche, profiter de l'occasion pour, au-delà, discuter sur de nouveaux points. La CGT soutient par exemple que « la nomenclature des emplois et fonctions, la grille de conversion des indices de rémunérations n'ont jamais été négociées ».
Prochaine réunion : le 10 avril.
(1) Voir ASH n° 2297 du 7-02-03.