Le transfert prochain aux départements des médecins et des assistantes sociales scolaires et le maintien dans l'Education nationale des seules infirmières, annoncés par le Premier ministre le 28 février (1), constituent un « risque majeur d'abandon des missions spécifiques de santé scolaire et de démantèlement d'un service public cohérent répondant aux besoins de santé des enfants et des jeunes scolarisés », estime le Syndicat national des médecins de protection maternelle et infantile (2). S'affirmant « solidaire » des personnels de santé scolaire, l'organisation se prononce « pour le maintien d'une politique globale et spécifique de santé à l'école, contre tout démantèlement des équipes et pour la défense d'un service public qui passe par le renforcement des moyens et le recrutement de professionnels (médecins, infirmières, psychologues, assistantes sociales) assurant en pluridisciplinarité les actions en faveur des élèves ».
Par ailleurs, plusieurs organisations syndicales, parmi lesquelles le Syndicat national unitaire des assistants sociaux de la fonction publique (SNUAS-FP) - FSU, appellent à une nouvelle action nationale le 27 mars « contre la décentralisation et les transferts, pour la défense du service public d'éducation ».
(1) Voir ASH n° 2301 du 7-03-03.
(2) SNMPMI : 65-67, rue d'Amsterdam - 75008 Paris - Tél. 01 40 23 04 10.