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Les disparités d'intervention des fonds d'aide aux jeunes

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L'organisation et les conditions de mise en œuvre des fonds d'aide aux jeunes (FAJ) varient fortement d'un département à l'autre. Tel est le constat que dresse la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques, du ministère des Affaires sociales, à partir d'une étude monographique réalisée dans cinq départements (1).

En ce qui concerne l'organisation territoriale, la diversité des FAJ provient très largement des conditions de leur mise en place. A cet égard, deux facteurs semblent déterminants, relèvent les auteurs : « L'existence d'un consensus entre le département et l'Etat quant à la configuration à privilégier, d'une part, l'existence d'initiatives locales, plus ou moins nombreuses et structurées, d'autre part. » S'agissant de l'octroi des aides individuelles, les positions des comités locaux d'attribution des aides ne sont pas non plus homogènes, y compris à l'intérieur d'un même département. Cela s'explique notamment par leur composition, « la présence plus ou moins affirmée d'élus [pouvant] avoir des effets induits non négligeables sur la politique mise en œuvre ». Par exemple, dans les villes de petite taille, la connaissance personnelle que l'élu peut avoir de tel ou tel jeune peut interférer avec les propositions d'aide standardisées des professionnels. Le consensus entre le référent du jeune et les orientations impulsées par les membres dominants des comités locaux peut également être décisive quant à la suite apportée à la demande. Ainsi, dans certains départements, l'inscription du jeune dans le programme TRACE l'assure de façon quasi systématique d'une réponse positive.

Pour le financement d'actions d'accompagnement, là encore les disparités sont grandes. Si elles « sont principalement centrées sur l'insertion et relèvent surtout du niveau départemental, leur ampleur, leur contenu et leurs priorités diffèrent toutefois d'un département à l'autre ». Ces actions sont tout de même largement liées à la mise en œuvre de TRACE et prennent trois formes principales : un appui développant les possibilités d'insertion professionnelle (en particulier les chantiers d'insertion)  ; le financement de moyens complémentaires, notamment des travailleurs sociaux, pour assurer le suivi individuel d'un grand nombre de jeunes  ; la recherche de moyens d'action en faveur des jeunes les plus en difficulté au motif qu'ils risquent d'échapper à un dispositif trop tourné vers l'insertion professionnelle.

Notes

(1)   « L'organisation et la mise en œuvre des fonds d'aide aux jeunes » - Etudes et résultats n° 221 - Février 2003 - DREES.

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