« Un véritable droit à l'apprentissage du français » : c'est ce que revendique un collectif d'associations et d'organisations syndicales (1), en lançant une pétition nationale. Ce collectif entend en particulier mettre fin « au caractère aléatoire de l'accès à l'apprentissage du français ». Selon lui, pour les migrants n'appartenant pas à des catégories sociales favorisées, « l'offre de qualité demeure très largement insuffisante et inaccessible malgré l'ampleur du bénévolat, les efforts des associations et, parfois, la volonté politique. » Le collectif estime donc que les pouvoirs publics « se doivent de tout mettre en œuvre pour démocratiser » l'accès à l'apprentissage linguistique.
A la veille du comité interministériel à l'intégration, qui abordera la question du futur contrat d'intégration (2), les membres du collectif organisent, par ailleurs, une réunion publique le 5 mars à Paris.
(1) Parmi elles, la Fédération des associations pour l'enseignement et la formation des travailleurs immigrés et de leurs familles (AEFTI), France terre d'asile, la Ligue des droits de l'Homme, la CGT, l'UNSA, la FSU, FO.
(2) Voir ASH n° 2283 du 1-11-02 et n° 2297 du 7-02-03.