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Le Premier ministre lance officiellement le débat sur la réforme des retraites

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Comme prévu (1), Jean-Pierre Raffarin a ouvert, le 3 février, le débat sur la réforme des retraites devant le Conseil économique et social. Une réforme confiée à François Fillon, ministre des Affaires sociales, du Travail et de la Solidarité, et Jean-Paul Delevoye, ministre de la Fonction publique, qui devaient commencer à recevoir les organisations syndicales le 6 février. A partir de mars, le gouvernement « discutera » avec l'ensemble des acteurs, et des groupes de travail seront installés pour approfondir les sujets techniques. Il devrait présenter au printemps son projet de réforme, l'objectif étant de parvenir à un vote du Parlement avant l'été.

La réforme, selon Jean-Pierre Raffarin, qui entend préserver le système de retraite par répartition, s'articulera autour de quatre objectifs.

Tout d'abord, une réforme immédiate pour l'horizon 2020. Elle sera progressive et également ajustable « pour pouvoir faire face aux évolutions », selon une périodicité à définir, qui pourrait être de cinq ans. Sachant que « ceux qui sont déjà à la retraite ne seront pas concernés par la réforme », a assuré le Premier ministre. Deuxièmement, elle devra garantir un bon niveau des pensions, car « il y a encore beaucoup de petites retraites ». Ce qui viendra alourdir le besoin de financement à venir, a reconnu le chef du gouvernement. Celui-ci s'est défendu de remettre en cause l'âge légal de départ à la retraite à 60 ans, « qui est un acquis social », mais il a jugé irréaliste «  d'ouvrir largement  » les possibilités de départ à la retraite avant cet âge.

Troisième objectif : le respect du principe de la justice. Dans ce cadre, bien qu'il se refuse à opposer les fonctionnaires et les salariés du secteur privé, Jean-Pierre Raffarin envisage une harmonisation des règles pour les personnes (du public et du privé) placées dans des situations comparables.

Enfin, le Premier ministre veut accroître le taux d'activité par une politique familiale «  active » et une politique de l'emploi «  volontariste  », une nouvelle gestion des carrières, en particulier pour les plus de 50 ans.

Notes

(1)  Voir ASH n° 2295 du 24-01-03.

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