Ce n'est qu'à la mi-février que le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale (CNLE) « fera parvenir [...] aux ministres concernés [ses] propositions détaillées [...] sur les mesures inscrites » dans le plan de renforcement de la lutte contre l'exclusion, porté par Dominique Versini (1). Laquelle devrait alors être en mesure de présenter son programme en conseil des ministres. Pour l'heure, faute d'avoir pu faire la synthèse des 107 pages d'observations des membres qui le composent, le CNLE n'a pu rendre, à l'issue de sa première réunion du 23 janvier, qu'un avis succinct.
Ce dernier se borne à récapituler les grandes lignes du programme de la secrétaire d'Etat à la lutte contre la pauvreté et l'exclusion. Et à faire part de remarques ou de suggestions. Ainsi, le conseil « rappelle l'intérêt de l'insertion par l'activité économique et plus généralement de toute voie d'accès à l'emploi dans la lutte contre la précarité et l'exclusion ». Ou encore, exprime son souhait que « la mise en œuvre en cours de la nouvelle loi organique de finances permette non seulement de chiffrer les efforts consacrés à la lutte contre l'exclusion par l'Etat [et] les collectivités publiques, mais aussi de réaliser un suivi de l'évolution de ces crédits ». De plus, il espère que « les prochaines rencontres prévues entre Dominique Versini et les associations permettront de lever l'inquiétude » sur la réforme de l'aide médicale de l'Etat (2). Enfin, le conseil « considère » qu'en matière de logement « une planification de la résorption des carences en volume de l'offre de logements [peut] être organisée ».
(1) Voir ASH n° 2290 du 20-12-02.
(2) Voir ASH n° 2292 du 2-01-03.