Prenant le relais des maîtres d'internat-surveillants d'externat (MI/SE) et des aides-éducateurs dans les établissements scolaires et les écoles, le nouveau dispositif des assistants d'éducation a été présenté, le 16 janvier, par le ministre de l'Education nationale et son ministre délégué à l'enseignement scolaire, Xavier Darcos.
Si les MI/SE et aides-éducateurs en poste « pourront tous aller au terme de leur contrat », a insisté Luc Ferry, 16 000 postes d'assistants d'éducation devraient être créés à la rentrée 2003. Leurs missions : assurer des fonctions de surveillance dans les collèges et les lycées, et surtout « augmenter considérablement l'accueil des enfants handicapés » (voir ci-dessus). Enfin, ils devraient conduire à préserver les fonctions essentielles qu'assuraient à l'Education nationale les emplois-jeunes, y compris dans les écoles primaires.
Financés par le budget de l'Education nationale, un complément des collectivités locales étant toutefois toujours possible, ces postes d'assistants d'éducation seront ouverts en priorité aux étudiants sur la base d'un contrat de droit public de trois ans renouvelable dans la limite de six ans (1). Pour permettre la compatibilité de cet emploi avec la poursuite de leurs études universitaires, ce seront en priorité des mi-temps qui seront proposés. En outre, le cumul avec une bourse sur critères sociaux devrait être garanti. Enfin, le ministre envisage la mise en place d'un dispositif de validation de l'expérience acquise par les assistants d'éducation dans les établissements. Lesquels procéderont directement au recrutement.
Pour finir, Luc Ferry a bien spécifié que ces postes n'avaient pas de lien avec les futurs contrats d'insertion dans la vie sociale. Ces derniers sont encore soumis à arbitrage.
(1) En septembre, il était envisagé de recourir à des mères et des retraités (voir ASH n° 2281 du 18-11-02).