1 800 000 enfants et jeunes, dont 53 % de filles, ont participé aux contrats éducatifs locaux au 31 décembre 2001. 13 675 établissements scolaires ont été impliqués dans leur mise en œuvre (20 % de l'ensemble des établissements), majoritairement du premier degré (87 %). 12 240 associations se sont engagées dans un contrat éducatif local (CEL). Autant de données qui résultent d'un bilan quantitatif réalisé par la direction de la jeunesse et de l'éducation populaire (1). Rappelons que les contrats éducatifs locaux ont été institués pour mettre en cohérence tous les temps, scolaire, péri et extra scolaires (2).
Premier enseignement de cette étude : environ 75 % des contrats portent sur des communes de moins de 5 000 habitants. Par ailleurs, les trois quarts de celles en CEL ont signé un contrat intercommunal. Une « intercommunalité en réseau » de petites entités qui unissent ainsi leurs forces plutôt qu'une intercommunalité en étoile où une grande ville fédérerait des petites communes environnantes.
Au-delà, le document relève que la plupart des contrats éducatifs locaux coexistent avec d'autres dispositifs. Et, en premier lieu, avec ceux relevant des caisses d'allocations familiales (contrat temps libre, contrat enfance). Mais également avec les contrats de ville et d'agglomération, les contrats locaux d'accompagnement à la scolarité... Toutefois, ce phénomène « d'empilement » touche surtout les communes de 20 000 habitants et plus.
Quant aux objectifs poursuivis par ces contrats, ceux de type social prédominent, en particulier dans les villes de 2 000 habitants et plus (démocratiser l'accès à des activités sportives et culturelles, favoriser la mixité sociale...).
Sur le profil des bénéficiaires, le document note que ce sont avant tout les écoliers âgés de 6 à 11 ans qui sont concernés, les lycées ayant une place marginale dans le dispositif. Enfin, un établissement en CEL sur huit est implanté en zone d'éducation prioritaire ou en réseau d'éducation prioritaire.
(1) Etude sur les contrats éducatifs locaux réalisée en 2002, prochainement mise en ligne sur le site Internet des CEL :
(2) Voir ASH n° 2192 du 8-12-00.