Un appel à des manifestations dans toutes les villes de France, le 11 janvier, a été lancé par une vingtaine d'associations, de partis politiques et de syndicats. Ils entendent protester contre le projet de loi sur la sécurité intérieure qui, adopté en 1ère lecture par le Sénat, doit être examiné le 14 janvier à l'Assemblée nationale. Sachant que la commission des lois propose d'en aggraver encore les dispositions. Ce projet « touche à la nature même de la République et porte atteinte à la cohésion sociale », écrivent les signataires (dont la Conférence permanente des organisations professionnelles du social, la LDH, le MRAP, le MNCP, le SAF, le Syndicat de la magistrature).
Le Fonds d'indemnisation des victimes de l'amiante n'a pas réussi, le 20 décembre, à adopter ses barèmes. Les cinq organisations syndicales et les deux associations de victimes, FNATH et Andeva, qui détenaient la majorité jusque-là, dénoncent la nomination, le 14 décembre, de représentants du Medef et de la CGPME. Sur la forme - ils ont déposé des recours devant le Conseil d'Etat - et sur le fond, car cela bloque toute décision. Le prochain conseil d'administration est prévu le 13 janvier.
L'Union syndicale des magistrats regrette que le secrétaire d'Etat aux programmes immobiliers de la Justice, Pierre Bédier, n'ait qu'une « vision pénitentiaire » de sa mission. Elle réclame « un état évaluatif des besoins des juridictions judiciaires » en extensions et en rénovations.