Les déclarations du président de la République, prononcées le 3 décembre à l'occasion de la mise en place du Conseil national consultatif des personnes handicapées (1), marquent « une étape importante pour les personnes qui souffrent d'un handicap psychique et pour celles qui les accompagnent », indique l'Union nationale des amis et familles de malades mentaux (Unafam) (2).
Rappelant que ce type de handicap n'est pas une déficience intellectuelle mais la conséquence de maladies touchant au psychisme et au comportement, et qu'il concerne 600 000 personnes en France, l'association souligne aussi que cette situation « n'est pas reconnue à sa juste mesure dans la cité ». Les hôpitaux psychiatriques qui, autrefois, prenaient cette population en charge ont changé leur façon d'intervenir, note- t-elle. Plus de 50 000 lits ont été supprimés sans qu'aucun dispositif de remplacement n'ait été mis en place. L'Unafam demande donc un plan d'urgence pour qu'au moins 10 000 places ou hébergements adaptés et accompagnés soient créés.
(1) Voir ASH n° 2288 du 6-12-02-.
(2) Unafam : 12, villa Compoint - 75017 Paris - Tél. 01 53 06 30 43.