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La colère monte chez les personnels de la filière socio-éducative de la FPH

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« Nous sommes désabusés et révoltés face à l'inertie du gouvernement qui cherche à gagner du temps », lâche Elisabeth Pérez, porte-parole du Collectif national de la filière socio-éducative de la Fonction publique hospitalière (FPH)   (1). Depuis l'automne 2000, celui-ci est mobilisé pour faire ouvrir le chantier de cette filière dans le cadre du protocole d'accord du 14 mars 2001. Le 28 no-vembre 2001, il a obtenu finalement qu'elle soit inscrite à l'ordre du jour des travaux du comité de suivi. Néanmoins, ce dernier ne devait pas aborder les questions de revalorisation indiciaire. Et surtout, ses travaux sont suspendus depuis... la mi-juillet. D'où la reprise de la mobilisation du collectif qui, dès octobre, a invité les professionnels à adresser au ministère un comparatif des grilles indiciaires des personnels socio-éducatifs et de ceux de la filière de soins, mettant en évidence « un décrochage en début de carrière qui s'accentue avec les années », précise Elisabeth Pérez.

Après avoir interpellé nombre de députés, notamment en province, les professionnels ont mené une nouvelle journée d'action, le 3 décembre, soutenus par plusieurs syndicats (notamment l'Ufmict CGT, Sud santé, la CFTC Santé-sociaux, la CFDT Santé-sociaux). Outre des rassemblements devant les directions régionales des affaires sanitaires et sociales ou les Agences régionales de l'hospitalisation, ils se sont réunis à Paris devant le ministère de la Santé.

A l'issue de leur rendez-vous à la direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins, le ton est à la colère et à l'amertume. Le dossier des personnels socio-éducatifs, rapportent-ils, est un «  chantier ouvert  », mais il doit faire l'objet d'un traitement interministériel. Et surtout, il n'y a toujours aucun engagement sur le calendrier et les échéances. « Nous n'existons pas au sein de la fonction publique hospitalière. Et nous ne bénéficions pas du régime indemnitaire de la fonction publique d'Etat ni de la territoriale », dénonce Elisabeth Pérez, bien décidée à maintenir la pression.

Le collectif envisage de faire voter par les conseils d'administration des établissements la motion de soutien à ses revendications. Il appelle également à une assemblée générale en janvier pour durcir son mode d'action et mobiliser les professionnels de la fonction publique territoriale. Comment comprendre que, dans un contexte de pénurie de professionnels et de difficultés de recrutement, on laisse en l'état une filière qui sera de moins en moins attractive ?

I. S.

Notes

(1)  Collectif national de la filière socio-éducative - Contact : Elisabeth Pérez - Service social du personnel - Hôpital Saint-Antoine - 184, rue du Faubourg-Saint-Antoine - 75012 Paris - Tél. 01 49 28 20 99.

LE SOCIAL EN ACTION

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