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La VAE dans le secteur de l'animation

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La validation des acquis de l'expérience (VAE), introduite par la loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002, permet à toute personne ayant au moins trois ans d'expérience, y compris bénévole, de voir ses compétences professionnelles reconnues par un diplôme, un titre à finalité professionnelle ou un certificat de qualification (1). L'obtention de ce diplôme ou titre ayant la même valeur et produisant les mêmes effets que les autres modalités de certification. Une instruction présente la procédure à mettre en œuvre sous l'autorité des directeurs régionaux de la jeunesse, des sports et des loisirs dans le cadre des diplômes de l'animation et du sport.

Pour l'heure, selon nos informations, sont notamment concernés le brevet d'Etat d'animateur technicien de l'éducation populaire et de la jeunesse ( BEATEP ), le brevet d'aptitude professionnelle d'assistant animateur technicien de la jeunesse et des sports ( BAPAAT ) et le brevet professionnel de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport ( BPJEPS ). Une fois homologués, le diplôme d'Etat relatif aux fonctions d'animation ( DEFA ) et le diplôme d'Etat de directeur de projet d'animation et de développement ( DEDPAD ) devraient entrer dans le cadre de la VAE.

Le dossier, retiré auprès de la direction régionale ou départementale de la jeunesse et des sports du lieu de résidence, comporte deux parties distinctes : la première permet d'examiner la recevabilité de la candidature, la seconde sert à l'analyse descriptive des activités exercées par le candidat.

La recevabilité est examinée par le directeur régional qui émet un avis favorable ou défavorable dans les deux mois au maximum suivant l'accusé de réception du dossier. Dans ce cadre, peuvent être prises en compte toutes les activités salariées, non salariées ou bénévoles (au sein d'une association ou d'un syndicat) exercées de façon continue ou discontinue, pendant trois ans au minimum, en rapport avec le diplôme visé. Un volume horaire équivalent à 2 400 heures sur un minimum de 36 mois cumulés paraît constituer une référence raisonnable, précise l'instruction. Les périodes de stage en entreprise

 effectuées dans le cadre de la formation initiale ou continue (contrat d'apprentissage, contrat en alternance, stage ou période de formation en milieu professionnel...) ne sont, en revanche, pas prises en considération. Les modalités d'attestation de cette expérience sont détaillées.

S'agissant de la seconde partie du dossier, un accompagnement est proposé au candidat. Il consiste en une aide méthodologique visant à lui permettre de décrire et d'analyser ses activités qui débutera généralement après que le dossier aura été jugé recevable. Et qui pourra durer en moyenne de six à huit heures par candidat. Un accompagnement collectif peut toutefois se révéler pertinent étant donné la demande croissante des candidats, ajoute l'administration.

Au vu des dossiers présentés au jury du diplôme concerné selon le calendrier national des examens, et d'un entretien éventuel, la totalité du diplôme ou seulement une partie peut être accordée. Dans cette seconde hypothèse, le jury doit alors motiver sa décision en précisant au candidat les connaissances, les aptitudes et les compétences qu'il doit encore acquérir et qui feront l'objet d'une évaluation complémentaire, au plus tard dans les cinq ans de la notification de la décision du jury.

(Instruction n° 02-183 du 6 novembre 2002, à paraître au B.O.M.S.)
Notes

(1)  Voir ASH n° 2262-2263 du 17-05-02.

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