En installant le comité national de vigilance contre la maltraitance des personnes âgées (voir ce numéro), Hubert Falco a souhaité « donner le signal fort d'un Etat qui prend ses responsabilités », se réjouissent tant la Fédération nationale pour l'accueil et le confort des personnes âgées (Fnacppa) (1) que l'Association des directeurs d'établissement d'hébergement pour personnes âgées (Adehpa) (2). Nommées membres de ce comité, toutes deux participeront « pleinement à son travail de réflexion et de mise en œuvre ».
La Fnacppa précise qu'elle s'engage pour sa part dans la création de comités d'éthique dans les établissements et services, dans la mise au point de procédures pour recueillir le consentement des personnes âgées, dans le renforcement du management et la formation des personnels, dans le soutien psychologique aux équipes, etc. Mais elle souligne aussi que la lutte contre la maltraitance suppose une « évolution qualitative des prises en charge » ainsi qu'une politique dynamique de création de lieux de vie et de services « afin que l'offre soit supérieure à la demande » et permette « un vrai choix aux consommateurs, et par là même une meilleure qualité ». Il faut « se donner les moyens de financer » ces évolutions « sans en faire payer le prix aux personnes âgées ».
L'Adehpa réclame, elle aussi, un débat national sur « la nécessaire solidarité » avec « les personnes les plus fragiles » et les choix financiers qu'elle implique. Pour conforter l'allocation personnalisée d'autonomie, par exemple, ou pour rattraper le retard d'équipement en personnel des établissements.
(1) Fnacppa : 71, rue François-Mermet - 69811 Tassin- la- Demi-Lune cedex - Tél. 04 72 32 30 90 .
(2) Adehpa : 3, impasse de l'Abbaye - 94100 Saint- Maur - Tél. 01 55 12 17 24.