Un autre collectif, constitué le 24 septembre et rassemblant une dizaine d'associations intervenant auprès des gens du voyage (1), s'indigne également du sort réservé à cette population par le projet de loi sur la sécurité intérieure. Les gens du voyage ressentent ce texte « comme un affront », explique-t-il dans une lettre ouverte adressée aux parlementaires. « Eux aussi demandent la sécurité », pour la liberté du voyage, leur habitat, leurs activités économiques, la scolarisation de leurs enfants, leur santé, poursuivent les signataires. Lesquels récusent également « la pression constante et la violence dont sont victimes les gens du voyage à l'occasion de contrôles qui se multiplient sans cesse, souvent sans motif, qui frisent le harcèlement et ressortissent à une discrimination systématique ». Et demandent « que tout soit mis en œuvre pour que la prévention soit toujours prioritaire sur la répression ».
(1) Contact : Union nationale des institutions sociales d'action pour les Tsiganes : 59, rue de l'Ourcq - 75019 Paris - Tél. 01 40 35 00 04.