Le désengagement de l'Etat des emplois-jeunes (1) inquiète particulièrement la Fédération des associations pour la promotion et l'insertion par le logement (2). Plus d'une centaine de personnes seraient aujourd'hui salariées par ses associations dans le cadre du dispositif grâce à la convention signée en 1998 avec le ministère de l'Emploi et de la Solidarité. Les services développés, qui se situent à l'articulation du social et de l'immobilier, « sont indispensables pour garantir la mise en œuvre du droit au logement pour les personnes les plus fragiles », défend la fédération. Or, selon elle, si certains de ces emplois peuvent à terme être stabilisés, 80 % d'entre eux au moins ne pourront l'être sans financements publics pérennes. « Parce qu'ils répondent à une mission d'intérêt général, ces services ne peuvent s'autofinancer. »
(1) Voir ASH n° 2279 du 4-10-02.
(2) FAPIL : 34, avenue de l'Europe - 38100 Grenoble - Tél. 04 76 40 64 04 .