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La lutte contre les sorties sans qualification du système scolaire est une priorité nationale, affirme le CES

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Dans un avis adopté en séance plénière le 9 octobre, le Conseil économique et social (CES) se penche sur les performances du système scolaire et les moyens de l'améliorer pour le bénéfice du plus grand nombre (1). Il rappelle notamment que « le dépistage des difficultés chez un élève doit se faire dès la maternelle (carences de santé, retard de développement, handicaps...) avec l'intervention des réseaux d'aide spécialisée pour les enfants en difficulté (RASED)  ». Et demande que ceux-ci « disposent de tous les personnels prévus pour leur fonctionnement et que leur champ d'intervention s'étende au collège, afin que les sections d'enseignement général et professionnel adapté (SEGPA) retrouvent leur vocation », c'est-à-dire se concentrent sur les élèves qui présentent des faiblesses d'ordre intellectuel.

« La lutte contre les sorties du système scolaire sans qualification constitue une priorité nationale », affirme-t-il également. Pour cela, doit être développé «  le dispositif de veille éducative [...] qui a pour objectif de détecter les signes avant coureurs d'échec scolaire, au premier rang duquel l'absentéisme » et les moyens des dispositifs-relais, « dont les résultats sont bénéfiques », renforcés .Autres recommandations, le recentrage des zones d'éducation prioritaires (ZEP) « sur les seuls territoires en grande difficulté » , ainsi qu'une meilleure définition de leurs objectifs.

Le conseil estime aussi « essentiel de créer les conditions d'un véritable travail en équipe parmi tous les personnels de l'établissement scolaire ». Il souligne, comme il l'avait fait dans l'avis intitulé Mutations de la société et travail social adopté en 2000 (2), qu'il est indispensable que les personnels chargés de la prise en charge psychologique et sociale des élèves soient mieux intégrés au travail en commun et leur nombre augmenté, « car leur rôle est essentiel dans la prévention sanitaire et sociale ».

Par ailleurs, se référant à l'aggravation des sanctions à l'encontre des auteurs d' « outrage visant toutes personnes travaillant dans des établissements scolaires » contenue dans la loi d'orientation et de programmation pour la justice adoptée au cours de l'été (3), le conseil considère que, « pour répondre à ces problèmes difficiles, le recours à l'institution judiciaire et à la répression ne devra intervenir que comme solution ultime ».

Notes

(1)  Favoriser la réussite scolaire - Avis présenté au nom de la section des affaires sociales par Claude Azéma - Conseil économique et social.

(2)  Voir ASH n° 2168 du 26-05-00.

(3)  Voir ASH n° 2278 du 27-02-02.

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