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Fermeture du centre de réfugiés de Sangatte en avril 2003 « au plus tard »

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Le ministre de l'Intérieur, de la Sécurité intérieure et des Libertés locales, Nicolas Sarkozy, et son homologue britannique, David Blunkett, viennent de sonner le glas pour le centre de réfugiés de Sangatte (Nord-Pas-de-Calais). Ils ont en effet annoncé ensemble, le 26 septembre, sa fermeture pour avril 2003 « au plus tard ». Une décision qui suscite des réserves du côté du monde associatif (1). Le recensement des 1 600 à 2 000 personnes hébergées dans le hangar a d'ores et déjà commencé. Les deux ministres se retrouveront à nouveau « dans la deuxième quinzaine de novembre » pour finaliser les modalités de fermeture de l'établissement. A cette date, la Grande-Bretagne aura voté une nouvelle loi sur l'immigration visant à réduire les facteurs d'attraction de son territoire. Parallèlement, « à partir du 15 novembre » , l'accès au centre sera interdit aux nouveaux arrivants.

Les autorités des deux pays ont, par ailleurs, décidé de travailler conjointement avec le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) à un programme de retours volontaires. Le ministre français a pris un peu d'avance en signant le 28 septembre un protocole d'accord entre la France, l'Afghanistan et le HCR, pour organiser le retour volontaire des Afghans, du reste très nombreux à Sangatte. Concrètement, Paris prendra en charge « les frais de voyage jusqu'à la destination finale en Afghanistan et d'excédent de bagages (à concurrence de 60 kg par personne)  » et accordera à chaque émigré afghan volontaire, pour son retour organisé par le HCR, une allocation de rapatriement de 2 000   € et 500  par mineur accompagné. Un dispositif ouvert à tous les Afghans qui se trouvent sur le territoire français - dont ceux de Sangatte -, qu'ils soient en situation régulière (immigrants, demandeurs d'asile et réfugiés) ou irrégulière. L'aide pécuniaire est valable jusqu'au 1er mars 2003, date butoir avant de possibles expulsions pour ceux qui ne souhaitent pas demander l'asile et qui sont toujours en situation irrégulière.

Notes

(1)  Voir ce numéro.

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