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Les prestations sociales ont progressé plus vite que la richesse nationale

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Les ménages ont perçu 417,5 milliards d'euros de prestations sociales en 2001. En un an, cette somme a progressé de 4,3 % en valeur et de 2,7 % en euros constants, soit un point de croissance de plus que pour la richesse nationale, souligne la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (1). Les prestations sociales représentent 28,5 % du produit intérieur brut (PIB) et leur part remonte après quatre années de diminution, de 1997 à 2000 (2).

Le rythme de croissance des dépenses sociales s'explique par la poursuite de la forte hausse des prestations maladie (+ 6,3 %), une nette progression des prestations de vieillesse (+ 4,1 %) et une reprise à la hausse de celles versées au titre du chômage (+ 3,3 %après une diminution en 2000).

Dans l'ensemble des prestations sociales, le risque vieillesse-survie se taille toujours la première part (44 % du total)  ; il représente à lui seul 12,5 % du PIB, avec une hausse de 1,2 point depuis 1990. En 2001, le nombre des retraités ne connaît pourtant encore qu'une croissance modérée (+ 1,9 %), les arrivants étant issus des classes creuses de la Seconde Guerre mondiale. Mais les prestations traduisent la « maturation » du système de retraites avec une diminution des allocataires du minimum vieillesse et un développement des bénéficiaires des régimes complémentaires.

Les risques liés à la santé (maladie, invalidité et accidents du travail) pèsent pour 10 % du PIB. La hausse - générale -des dépenses de santé est encore accentuée en 2001 par la montée en charge de la couverture maladie universelle et par l'alignement des prestations des travailleurs indépendants sur celles du régime général des salariés.

Les charges liées à la famille (2,5 % du PIB) progressent surtout du fait des données démographiques. Par contre les bénéficiaires des prestations familiales ou de logement liées à des conditions de ressources diminuent du fait de l'amélioration de la situation économique des ménages en 2000 et 2001. De même, les prestations afférentes à la pauvreté et à l'exclusion (5,7 milliards d'euros, soit 0,4 % du PIB) décroissent en termes réels (- 1,1 %), pour la deuxième année consécutive. Elles suivent la courbe descendante du nombre des bénéficiaires du revenu minimum d'insertion, elle-même reflétant, quoique avec un léger différé, l'incidence de la croissance de l'emploi jusqu'en 2000.

Notes

(1)  DREES - Etudes et Résultats n° 190 - Septembre 2002.

(2)  Sur l'évolution de l'année 2000, voir ASH n° 2226 du 31-08-01.

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