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Sans-papiers : les actions continuent

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« Il n'y aura pas de régularisation globale », a confirmé Nicolas Sarkozy lors de l'émission « Grand jury LCI-RTL- Le Monde  », le 22 septembre. Parce que « chaque fois qu'il y a eu régularisation globale, ça n'a rien résolu », parce qu' « on fait monter l'exaspération, qui conduit à la montée de la xénophobie et du racisme » et « parce que c'est contraire à la loi ». Une position qui avait d'ailleurs été confirmée le 19 septembre à la Coordination nationale des sans-papiers, dont une délégation a enfin été reçue par un membre du cabinet du ministre de l'Intérieur.

Si elle a renoncé à l'occupation d'un lieu symbolique chaque dimanche comme son porte-parole l'avait annoncé (1), la Coordination nationale appelle à des manifestations régionales le 5 octobre et à une mobilisation nationale le 19 octobre. Une veillée devait en outre se tenir le 27 septembre devant Notre-Dame de Paris. Les huit évêques catholiques d'Ile- de-France ont cependant fait savoir, le 23 septembre, qu'ils ne veulent plus que leurs églises servent de lieux d'occupation. « Dans les conditions actuelles, de telles opérations ne servent pas la cause des sans-papiers et n'améliorent pas leur situation », ont-ils expliqué. Ils acceptent cependant de jouer les médiateurs en leur faveur. Ce qu'a fait l'archevêque de Lyon, Monseigneur Philippe Barbarin, qui, après avoir demandé, le 21 septembre, aux occupants de la primatiale Saint-Jean de quitter les lieux, a transmis une liste de noms à la préfecture du Rhône.

La coordination de Seine-Saint-Denis a, quant à elle, choisi le théâtre Gérard- Philippe, à Saint-Denis, pour une opération spectaculaire, les 21 et 22 septembre. Environ 3 000 étrangers se sont présentés pour adhérer au collectif et s'inscrire sur des listes qui seront déposées à la préfecture de Bobigny. « Nous voulons montrer que c'est un phénomène tellement massif que la question ne peut pas être réglée au cas par cas », a indiqué Michel Clément, l'un des membres actifs de la coordination départementale.

Par ailleurs, pour que « la question des sans-papiers sorte du cadre unique du ministère de l'Intérieur », Droits devants ! a interpellé, le 20 septembre, le ministère des Affaires sociales en occupant la direction départementale du travail et de l'emploi à Paris. Les sans-papiers « sont privés des droits fondamentaux du logement, du travail, de la vie privée et familiale », a rappelé le président de l'association, Jean-Claude Amara.

Notes

(1)  Voir ASH n° 2277 du 20-09-02.

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