Premières réactions plutôt circonspectes des associations aux mesures en direction des familles figurant dans le projet de budget pour l'année 2003 (1) - telles que le relèvement à 10 000 € (au lieu de 6 900 € actuellement) du plafond des dépenses ouvrant droit à réduction d'impôt pour l'emploi d'un salarié à domicile - ou annoncées pour le projet de loi de financement de la sécurité sociale (2) - comme le maintien partiel des allocations familiales pour l'aîné des familles de trois enfants et plus, au cours de sa vingt et unième année. Ces mesures « sont plutôt de l'ordre conjoncturel et ne bénéficieront qu'à un nombre limité de fami l les », estime l'Union nationale des associations familiales (3), qui rappelle « la nécessaire revalorisation des alloc a tions familiales et la remise à niveau des aides au logement, deux éléments parmi d'autres traduisant un partage équitable pour l'ensemble des familles ».
Quant à Familles rurales (4), la première fédération d'associations familiales, elle appelle de ses vœux la « recons truction d'une politique familiale qui fera p orter son effort sur le libre choix des modes d'accueil des jeunes enfants, la prise en c ompte de chaque enfant par les allocations familiales du premier au dernier à charge, la fiscalité nationale et locale afin de renforcer la solidarité entre ménages avec et sans enfant, l'autonomie des jeunes adultes » . En tout état de cause, la fédération considère que « le véritable rendez- v ous de la politique familiale sera la conférence annuelle de la famille du printemps 2003 ».
(1) Voir ce numéro.
(2) Voir ce numéro.
(3) UNAF : 28, place Saint-Georges - 75009 Paris - Tél. 01 49 95 36 00.
(4) Familles rurales : 7, cité d'Antin - 75009 Paris - Tél. 01 44 91 88 88.