Le gouvernement a remis à la Commission européenne, le 10 septembre, un document précisant les nouvelles orientations de la politique de l'emploi. Lesquelles complètent le plan national d'action pour l'emploi (PNAE) de 2002 qui lui avait déjà été transmis à la fin du mois de juin.
Concrètement, la version initiale du plan est actualisée pour tenir compte des mesures mises en œuvre, depuis, par le ministère des Affaires sociales, comme le nouveau dispositif de soutien à l'embauche des jeunes en entreprises (voir ci-contre), ou encore le projet de loi sur le SMIC, les allégements de charges sociales et les 35 heures (1).
Par ailleurs, au chapitre de « l'éducation et de la formation tout au long de la vie », le document souligne que la mise en place d'un plan de lutte contre l'illettrisme « constitue une priorité ».
S'agissant enfin de la précarité, le gouvernement confirme la présentation, d'ici à la fin de l'année, d'un « programme d'action rénové ». Les dispositifs de lutte contre les exclusions seront ainsi « réexaminés en articulant logique de prévention et logique de réparation ». En outre, « des mesures visant à l'intégration, notamment à travers un programme coordonné mieux ciblé destiné aux quartiers en grande difficulté et à la rénovation urbaine comporteront un volet important en matière de développement de l'emploi ». Pour finir, le document rappelle qu'un nouvel instrument garantissant un engagement des jeunes en difficulté notamment dans le secteur associatif sera créé : le CIVIS (contrat d'insertion dans la vie associative).
(1) Voir ce numéro.