« Nous affirmons que la mesure contrat emploi-solidarité, quand elle est employée à la seule fin de progression des personnes, s'avère, au-delà de l'expression de la solidarité nationale, une mesure d'insertion efficace, première étape essentielle d'un parcours vers l'emploi et l'entreprise. Nous appelons nos élus locaux, départementaux et nationaux à se mobiliser pour obtenir de l'Etat les moyens nécessaires à la poursuite et à l'amélioration de cette mesure recentrée vers les employeurs spécifiques de l'insertion au bénéfice des personnes en grande difficulté. » C'est un véritable cri d'alarme que lancent ensemble la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (FNARS), le Réseau national des acteurs de l'insertion et de la formation, la Fédération Coorace, le Comité national de liaison des régies de quartier et le réseau Cocagne (1), qui s'émeuvent de l'intention du gouvernements de supprimer l'enveloppe complémentaire de 50 000 contrats emploi- solidarité (CES) prévue dans le deuxième plan de lutte contre les exclusions et de réduire le taux de prise en charge de ces contrats et le nombre de contrats emploi consolidé (CEC) (2). Les signataires de cet appel soulignent que « les acteurs de l'insertion mettant en œuvre des actions de chantier-école ont accueilli en 2001 près de 50 000 personnes en contrat CES et CEC », lesquelles ont bénéficié d'un « accompagnement de (re) socialisation, soutien indispensable au règlement de leurs problématiques sociales, de santé, de logement, s'appuyant sur un travail utile à la collectivité et au développement local, une production grandeur nature adaptée à leur capacité individuelle de progression ».
(1) Contact : FNARS - 76, rue du Faubourg-Saint-Denis - 75010 Paris - Tél. 01 48 01 82 00.
(2) Voir ce numéro.