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Jean-Paul Delevoye esquisse les grandes lignes de son action

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La réforme de l'Etat « ne se fera pas contre les agents, mais avec eux ». C'est en ces termes rassurants que le nouveau ministre de la Fonction publique, de la Réforme de l'Etat et de l'Aménagement du territoire s'est adressé aux organisations syndicales de fonctionnaires, le 12 juillet, lors de la présentation du rapport annuel de la fonction publique de l'Etat (FPE) devant le Conseil supérieur de la FPE. L'occasion pour Jean-Paul Delevoye d'expliquer ses pistes de travail.

Pour le ministre, l'Etat « doit assumer pleinement les missions qui sont les siennes et abandonner celles pour lesquelles il est moins efficace ou moins utile ». Certes, cette redéfinition des périmètres, rendue nécessaire notamment par le besoin de proximité, d'accompagnement individuel des citoyens et de complémentarité entre le secteur privé et public, entraînera, dans certaines administrations, une augmentation, une stabilisation ou une baisse du nombre de fonctionnaires, a concédé le ministre. Toutefois, « la question des effectifs n'est pas un préalable à la réforme de l'Etat », a martelé Jean-Paul Delevoye, pour qui la véritable question est de savoir « à quoi sert ou doit servir l'Etat ». Par ailleurs, parallèlement à la nouvelle étape de décentralisation annoncée par le Premier ministre (1), «  la déconcentration des fonctions internes de l'Etat sera relancée pour harmoniser les niveaux de décisions avec ceux des collectivités locales et pour raccourcir les délais de traitement des dossiers ». Dernier axe de la réforme :poursuivre la modernisation des méthodes de gestion de l'administration.

Selon Jean-Paul Delevoye, ces changements vont nécessiter des adaptations dans la gestion des personnels. En premier lieu, il lui « paraît essentiel de favoriser une culture de la coopération », en tendant des passerelles entre les trois fonctions publiques permettant d'étudier « de façon coordonnée des questions d'intérêt commun » autres que les salaires. Outre la poursuite de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, le ministre veut donner une impulsion forte aux mesures facilitant l'adaptabilité des agents aux évolutions de carrière, en particulier concernant la formation initiale et continue ou la mobilité fonctionnelle et géographique.

Enfin, le ministre a proposé aux syndicats un calendrier de travail sur les salaires et les retraites  :les négociations n'auraient lieu qu'en 2003, après l'élaboration commune d'une méthode de discussion. En revanche, dès la rentrée, devraient être abordées les questions de l'action sociale interministérielle, de la formation, du logement et des correspondances entre les corps et les métiers.

Notes

(1)  Voir ASH n° 2271 du 12-07-02.

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