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En 15 ans, plus de 700 000 chômeurs reclassés grâce aux conventions de conversion

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Les conventions de conversion ont, entre 1987 et 2002, « soutenu l'effort de reclassement » de près de 1 300 000 personnes privées d'emploi pour raison économique et permis le reclassement de plus de 700 000 d'entre elles, « soit 100 000 de plus que si elles s'étaient reclassées seules ». Tel est le bilan dressé le 27 juin par Alain Deleu, à l'issue du dernier conseil d'administration de l'Association de gestion des conventions de conversion (AGCC) dont il est le président. Pour mémoire, ce dispositif permettait aux salariés de moins de 57 ans licenciés pour motif économique et ayant au moins deux ans d'ancienneté de bénéficier, pendant six mois, du versement d'allocations spécifiques de conversion et de mesures d'accompagnement (bilan d'évaluation, formations...). Il a pris fin le 30 juin 2001, le plan d'aide au retour à l'emploi (PARE) ayant pris le relais (1). Toutefois, de nouvelles entrées sont toujours possibles (salariés licenciés avant le 1er juillet 2001) et, selon Jean-Louis Terdjman, vice-président de l'association, il faudra encore deux ans pour que les conventions de conversion disparaissent complètement. C'est désormais l'Unedic qui suivra ces personnes, après la fusion en son sein de l'AGCC qui devait avoir lieu officiellement le 3 juillet.

« Après des débuts timides, presque confidentiels », les conventions de conversion se sont finalement révélées très attractives. Ainsi, de 28,7 % en 1988, le taux d'adhésion a progressivement atteint 51,2 % en 1992, 76, 3 % en 1994 avant de plafonner autour de 80 % de 1997 jusqu'en 2001. Autre signe de succès :l'évolution du taux de reclassement des adhérents à huit mois, soit au moins deux mois après leur sortie du dispositif. Il est passé de 37 % en 1993, année de fort chômage, à 45 % en 1994, puis à 51 % en 1997 pour finalement atteindre 54 %en 2000 et 55 % ces trois dernières années. Jean-Louis Terdjman faisant remarquer que les deux tiers des emplois ainsi retrouvés sont à durée indéterminée.

Notes

(1)  Voir ASH n° 2224 du 20-07-01.

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