Soutenir le développement de services de transports innovants afin de désenclaver les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Tel était l'un des axes dégagés par le comité interministériel des villes du 1er octobre 2001, réaffirmé il y a peu par l'ancien ministre délégué à la ville, Claude Bartolone (1).
Une note de la délégation interministérielle à la ville prévoit dans ce cadre que l'Etat apportera son soutien financier à des projets visant notamment à « répondre à certains besoins de déplacements quantitativement trop faibles pour que puisse y correspondre une offre de transport organisée selon des modes d'exploitation classique, mais dont la satisfaction revêt une forte utilité sociale, prévient ou réduit les situations d'exclusion générées par les obstacles à la mobilité ». Exemple de mode de déplacement concerné : les services de transport public réguliers ou à la demande, les centrales de covoiturage ou encore les dispositifs d'autoportage et d'accès temporaire et individuel à un véhicule.
L'Etat apportera son soutien à 60 projets entre 2002 et 2005, dont au moins 20 cette année. Les subventions allouées aux initiatives sélectionnées contribueront à la couverture des frais de fonctionnement des services de transports créés à cette occasion, dans la limite annuelle de 75 000 € sur trois ans.
(1) Voir ASH n° 2250 du 15-02-02.