A l'occasion d'une visite au commissariat de Corbeil- Essonnes, le 16 mai, le ministre de l'Intérieur, de la Sécurité intérieure et des Libertés locales, Nicolas Sarkozy, a annoncé la prochaine activation des « groupements d'intervention régionaux » (GIR), présentés dans le programme présidentiel de Jacques Chirac comme une mesure destinée à « lutter contre l'économie souterraine dans les quartiers difficiles ».
Ces nouvelles unités seront au nombre de 28, une dans chaque région administrative et les autres réparties dans les six départements de petite et grande couronnes parisiennes. 19 d'entre elles seront placées sous le commandement d'un commissaire de police judiciaire, 9 sous celui d'un officier de gendarmerie. Chaque groupement disposera d'un « noyau dur permanent » d'une dizaine de fonctionnaires et militaires - policiers, magistrats, gendarmes, douaniers et agents des impôts - auxquels pourront s'ajouter jusqu'à 1 600 fonctionnaires pour des interventions ponctuelles.