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La campagne 2002 de parrainage des personnes en difficulté d'insertion

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Comme chaque année, une circulaire des services du ministère de l'Emploi invite le tissu économique et social à se mobiliser pour assurer le développement et la diversification des réseaux de parrainage. Un objectif de doublement du nombre de bénéficiaires est fixé (de 25 000 en 2002, il doit passer à 40 000 à la fin de l'année 2003). En outre, le parrainage doit figurer parmi les actions des plans départementaux de lutte contre les discriminations, élaborés par les commissions départementales d'accès à la citoyenneté. De même, insiste la circulaire, il doit être inscrit dans les chartes locales de lutte contre les discriminations, élaborées dans le cadre des contrats de ville.

Une série d'annexes détaillent le dispositif. Il concerne des jeunes ou des adultes en situation d'occuper un emploi ou de suivre une formation en alternance mais présentant au moins une des caractéristiques suivantes :

 un faible niveau de formation ou de qualification ;

 un milieu social défavorisé ;

 un risque de discrimination en raison de leur origine ethnique, de leur sexe, de leur handicap physique, de leur passé (détention, toxicomanie) ou de leur lieu de résidence (quartiers sensibles en particulier)  ;

 une absence de réseau de relations professionnelles.

De son côté, le parrain doit, notamment, être susceptible de s'engager afin d'accompagner efficacement dans la durée les personnes dans leur démarche d'insertion. Il s'agit, explique la circulaire, de « mobiliser, sur la base du bénévolat, les compétences existantes au sein du réseau associatif (associations de retraités, de solidarité, partenaires professionnels et partenaires sociaux), des collectivités locales (élus locaux), des entreprises (cadres, représentants du personnel...)  ».

Quant à la fonction de parrainage, elle consiste à accompagner les bénéficiaires dans leur recherche d'emploi ou de contrat en alternance, d'assurer leur suivi afin de les aider à s'insérer et à se maintenir dans le milieu de travail. Mais aussi  « de contribuer, avec le réseau d'accueil et de suivi des personnes, à trouver des solutions à leurs problèmes extra-professionnels, en assurant la médiation entre les personnes et les services, organismes ou associations compétents dans les domaines tels que le logement, les transports, les gardes d'enfants, la santé ».

La durée totale de l'action de parrainage est généralement de neuf mois. Elle se décompose en deux périodes :

 en amont de l'entrée dans l'emploi ou l'activité (six mois au maximum)  ;

 en aval, lors du maintien de la personne dans l'emploi.

L'accès à l'emploi doit se traduire par la conclusion d'un contrat d'au moins six mois, à l'exclusion de contrats emploi-solidarité ou de missions d'intérim. Dans le secteur marchand, toutes les formes de contrat de travail sont possibles. Concernant le secteur non marchand, il peut s'agir d'un contrat emploi consolidé ou d'un emploi-jeune. Le parrainage doit aussi constituer « un outil privilégié » dans la mise en œuvre de TRACE et du «  programme d'action personnalisé- nouveau départ  », proposé aux demandeurs d'emploi de moins de six mois.

(Circulaire DGEFP/DIIJ/DPM/DIV/SDFE n° 2002-26 du 3 mai 2002, à paraître au B.O.)

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