Le ministre délégué à la ville, Jean-Louis Borloo, a annoncé le 21 mai, la mise en place - expérimentale dans un premier temps - de services d'aides d'urgence, appelés SAVU, destinés à aider les victimes d'actes de délinquance.
Il s'agira d'un « système volant d'urgence, un peu comme le SAMU : une voiture, un psychologue et un juriste, qui dès qu'il y a un incident quelconque, [...] va prendre en charge la victime psychologiquement, techniquement », a-t-il expliqué. L'équipe pourra, par exemple, emmener la victime à l'hôpital ou au commissariat, prévenir ses proches ou encore l'aider à remplir les formalités administratives.
Le premier SAVU sera testé le 1er juin à Valenciennes, pour une durée de six mois. D'autres villes se sont d'ores et déjà portées candidates pour devenir des sites pilotes : Blois, Mulhouse, Marseille, Bordeaux, précise le ministère dans un communiqué.
L'extension du dispositif sera ensuite étudiée en coordination avec le ministère de la Justice et en liaison avec les associations d'aide aux victimes, en particulier l'Institut national d'aide aux victimes et de médiation.