Les réseaux d'écoute, d'appui et d'accompagnement des parents contribuent à la mise en œuvre de la politique familiale du gouvernement, en particulier dans les domaines suivants : « prévention et appui aux familles les plus fragiles, coparentalité et place faite au père, articulation de la vie familiale et de la vie professionnelle, accueil de la petite enfance en mettant l'accent sur les enfants de 2 à 3 ans, soutien aux parents d'adolescents et de préadolescents, aide aux parents en conflit ou en voie de séparation et amélioration des relations entre les familles et l'école », souligne une circulaire interministérielle. Laquelle indique que les objectifs déterminés en 2001 (1) sont pérennisés en 2002.
Il s'agit, en premier lieu, de renforcer l'implication des parents, qui doivent « être et demeurer les acteurs privilégiés des réseaux ». A cet égard, poursuit la circulaire, « les projets innovants qui placent les parents au centre des dispositifs doivent être [...] encouragés ». Par ailleurs, si les réseaux orientent les parents qui le demandent ou qui semblent en avoir besoin vers un professionnel compétent, « les subventions accordées au titre des réseaux n'ont toutefois pas vocation à financer durablement des structures ou des postes de travailleurs sociaux, mais à financer les actions de terrain ou l'animation des réseaux », insistent les services ministériels.
Deuxième objectif : faciliter les relations entre les familles et l'école. « Les actions menées dans ce domaine [...], déjà nombreuses », doivent être renforcées. « Il s'agit de permettre aux familles éloignées de l'école, dont les relations avec elles se distendent, qui comprennent mal les codes ou les procédures de l'institution scolaire (orientation, discipline), de renouer un dialogue avec cette dernière, dans l'intérêt des enfants et des jeunes ». A cet effet, il est notamment rappelé que des espaces pourront être ouverts dans ou en dehors de l'établissement. Et que « les établissements publics locaux d'enseignement, les communes pour les écoles, les associations actives au sein des réseaux d'écoute peuvent, dans le cadre de la politique de la ville, recourir à des adultes-relais, parents eux-mêmes le cas échéant, connaissant l'environnement et les difficultés rencontrées dans les quartiers » (2).
Enfin, comme en 2001, les moyens (9,5 millions d'euros en 2002) doivent être gérés « de façon plus opérationnelle » - un pilotage plus efficace des réseaux est notamment demandé - et les réseaux doivent mieux s'articuler avec les dispositifs existants : accompagnement à la scolarité (3), veille éducative (4), contrat de ville, contrat de plan Etat-région...
(1) Voir ASH n° 2209 du 6-04-01
(2) Sur le nouveau régime des adultes-relais, voir ASH n° 2256 du 29-03-02.
(3) Voir ASH n° 2261 du 3-05-02.
(4) Voir ASH n° 2252 du 1-03-02.