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Travail de nuit : la CGT conteste l'accord

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« En refusant une véritable reconnaissance du travail de nuit, il risque à terme d'entraîner sa déqualification. » L'Union fédérale de l'action sociale-CGT (1) conteste vivement l'accord-cadre signé le 24 avril dans la branche associative sanitaire et sociale (2). « Au-delà des questions sérieuses de représentativité » posées par la seule signature de la CFDT côté salariés, l'union juge « particulièrement irresponsable » la volonté de l'Union des fédérations et syndicats nationaux d'employeurs sans but lucratif du secteur sanitaire, médico-social et social (Unifed) d' « imposer un accord de dérogation » sur le travail de nuit « sans aucune compensation pour la quasi-totalité des salariés ».

L'organisation estime que les employeurs s'empressent de fixer des horaires et des amplitudes de travail « catastrophiques » dans le cadre « d'une modulation des horaires qui ne connaît plus de limite », avec un « misérable » repos compensateur de 5 % en 2003 et de 7 % en 2004 pour les travailleurs de nuit permanents et « rien » pour les personnels éducatifs assurant une nuit par semaine. Quant à la dérogation permettant de porter la durée maximale quotidienne du travail de 8 heures jusqu'à 12 heures, avec un repos compensateur équivalent à la durée du dépassement accolé au temps de repos quotidien ou hebdomadaire, cela veut dire aussi qu' « on ne récupérera rien », juge la CGT.

Notes

(1)  UFAS-CGT : case 538 - 263, rue de Montreuil - 93515 Montreuil cedex - Tél. 01 48 18 20 89.

(2)  Voir ASH n° 2261 du 3-05-02.

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