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La politique de santé des élèves est renforcée

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Une circulaire du ministère de l'Education nationale veut renforcer la politique de santé en faveur des élèves. A cet effet, elle insiste sur la mobilisation de l'ensemble de la communauté éducative.

C'est dans cette perspective que l'Observatoire de l'enfance et de l'adolescence mènera une réflexion et formulera des propositions, rappelle la circulaire. En outre, chaque recteur est invité à définir son projet académique en tenant compte des caractéristiques et des besoins en matière de santé des élèves. Au niveau de l'école ou de l'établissement, la politique de santé pourra se fonder sur les enseignements, les activités éducatives, les dispositifs spécifiques (comités d'éducation à la santé et à la citoyenneté) mais aussi trouver place dans toutes les circonstances de la vie scolaire. Ce projet devra faire l'objet d'une démarche concertée, en particulier avec les personnels sociaux.

Par ailleurs, le ministère prône le développement de partenariats dans le cadre de la politique de la ville, de la mission interministérielle de lutte contre les drogues et les toxicomanies, avec le réseau associatif... Mais surtout avec le ministère de la santé et les réseaux de soins. Dans cette optique, pour favoriser le recours et l'accès aux soins, les services déconcentrés sont invités à assurer un suivi effectif du repérage des maladies, handicaps et déficiences dépistés lors de la visite obligatoire de la sixième année de l'enfant. Ce, notamment pour les élèves scolarisés dans les zones d'éducation prioritaire ou dans les quartiers de la politique de la ville. Concrètement, un protocole devrait être conclu entre le recteur d'académie concerné et la direction régionale des affaires sanitaires et sociales et cette coopération devrait être inscrite dans le programme régional d'accès à la prévention et aux soins. Autre aspect de ce partenariat : améliorer la prise en charge des besoins des enfants et adolescents en situation de souffrance psychique et permettre un appui réciproque entre les équipes éducatives des écoles et des établissements scolaires et les équipes soignantes du dispositif de soins spécialisés.

Enfin, la circulaire souhaite associer « étroitement » les familles, en les informant et en les faisant participer à tous les projets organisant les activités éducatives. Illustration de ce principe dans le domaine de l'éducation à la sexualité : « une concertation [en particulier] avec les représentants des familles et des jeunes, de manière à ne heurter aucune conscience » est conseillée. De même, en matière de prévention des conduites à risque, les comités d'éducation à la santé et à la citoyenneté, créés en 1998 et implantés dans 70 % des établissements, devront être généralisés. Une décision qui répond ainsi à l'une des revendications du rapport de Jean-Pierre Baeumler intitulé L'école citoyenne, le rôle du comité d'éducation à la santé et à la citoyenneté, remis à Jack Lang et rendu public le 23 avril.

(Circulaire du ministère de l'Education nationale du 17 avril 2002, à paraître au B.O.E.N.)

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