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Les orientations stratégiques des PRAPS de deuxième génération

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La direction générale de la santé fixe, dans une circulaire, trois orientations stratégiques pour la préparation des programmes régionaux d'accès à la prévention et aux soins en faveur des personnes en situation précaire, de deuxième génération (PRAPS II). Lesquels couvriront une période de quatre ans (2003 à 2006) de manière à s'adapter au calendrier des contrats de plan Etat-région.

Il s'agit en premier lieu de « répondre à l'enjeu de cohérence au sein de la politique régionale de santé ». A ce titre, l'élaboration du PRAPS doit prendre en compte les orientations des schémas régionaux d'éducation pour la santé à destination des personnes précaires. Mais il s'agit aussi d'examiner, par exemple, la manière dont le service public de l'emploi travaille avec les demandeurs d'emploi qui ont des problèmes de santé ou dont le service de santé scolaire intervient dans les zones d'éducation prioritaire. Les PRAPS, ajoute la circulaire, doivent notamment venir en soutien à la politique d'éducation pour la santé, de nutrition ou de prévention du sida. Toujours dans un objectif de cohérence, ils doivent aussi s'articuler avec les programmes régionaux de santé (PRS).

Deuxième orientation : l'amélioration de la qualité des PRAPS. Certains acteurs, en particulier les professionnels de santé mais aussi les personnes en situation de précarité, devront être davantage mobilisés. Les services ministériels insistent à cet égard sur « le concours fondamental des associations » pour la préparation, la mise en œuvre et l'évaluation des PRAPS. Ces derniers devront prendre en compte les priorités d'action en matière de santé définies dans le cadre du second programme de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale présenté en juillet 2001 (1)  : la santé mentale et la souffrance psychique, l'éducation pour la santé, la politique de la ville et le développement des permanences d'accès aux soins de santé (PASS).

Enfin, l'inscription des PRAPS dans les projets et contrats territoriaux, pour l'heure marginale, constitue « l'un des enjeux essentiels » des PRAPS de deuxième génération. La circulaire juge « indispensable de créer un lien dynamique entre les PRAPS et les actions de santé des contrats de ville ». Elle indique que des crédits supplémentaires sont prévus pour renforcer les actions en faveur de l'amélioration de l'accès à la prévention et aux soins pour les enfants et les jeunes, et la mise en place des « ateliers santé ville »   (2). L'élaboration des PRAPS II est aussi l'occasion de proposer aux élus régionaux d'inclure un volet « santé-précarité » dans le contrat de plan.

(Circulaire DGS/SD 6 D n° 2002/100 du 19 février 2002, B.O.M.E. S. n° 2002-13 du 13-04-02)
Notes

(1)  Voir ASH n° 2225 du 24-08-01.

(2)  Le lancement de ces ateliers a été décidé lors du comité interministériel des villes de décembre 1999 et précisé dans la circulaire PRAPS de juin 2000 - Voir ASH n° 2173 du 30-06-00.

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