Analyser les efforts produits par les bailleurs pour empêcher la ghettoïsation de certains quartiers. Tel sera le rôle des futurs indicateurs locaux de mixité sociale qui, selon le secrétariat d'Etat au logement, seront mis au point, à titre expérimental, dans cinq villes d'ici à la mi-juillet.
Trois critères seront pris en compte : les revenus imposables des ménages, leur structure familiale (nombre d'enfants et d'adultes) et l'âge des occupants. L'analyse sera conduite au niveau des quartiers et des différents parcs de logement (HLM, locatif privé, accession, etc) dans ces quartiers. La situation des ménages arrivés au cours des trois dernières années dans ces parcs fera, en outre, l'objet d'un examen spécifique, afin de déterminer si les attributions les plus récentes tendent à gommer ou, au contraire, à durcir les effets ségrégatifs existants.
« Pour le moment, dix villes sont candidates » à l'expérimentation, indique-t-on au ministère. Et le choix des cinq communes devrait être effectué à la mi-mai.